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islam selon le coran et la sunna
12 novembre 2013

FATWA contre l'insulteur du Messager

Chaykh Abu Muhammad Al Maqdissi.

 

 

 

 

Apprend que celui qui insulte Allah ou la religion ou le Messager est un mécréant apostat, qu'il  ait fait cela pour s'amuser ou de manière sérieuse et qu'il ait considéré cela licite ou non et il est  égal qu'il ait fait cela dans un état de colère ou de tranquillité. Et son sang ainsi que ses biens sont licite, qu'il soit d'origine musulmane ou qu'il soit dhimmi ou protégé par un contrat, qu'il soit un homme ou une femme. Et les preuves de ceci sont nombreuses, nous en donnons les suivantes:

 

Première preuve:

 

Sa Parole : Ceux qui injurient (offensent) Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas,

comme dans l'au-delà et leur prépare un châtiment avilissant [Sourate Al Ahzab 33:57]

 

1)      L'indication sur la mécréance de l'insulteur dans le verset précédent est:

 

- que le Très Haut les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà . Or la malédiction signifie le retrait de la miséricorde et celui qu'Allah a banni de Sa Miséricorde dans l'ici-bas et l'au-delà ne peut être que mécréant. Ceci à la différence de la malédiction lancé par le Prophète ou les croyants en tant que forme d'invocation contre quelqu'un dans l'ici-bas, comme sa parole:

"Qu'Allah maudisse celui qui prend de l'usure et celui qui le donne" et "qu'Allah maudisse le

voleur".

 

- qu'Il a mentionné: châtiment avilissant et la mention du châtiment avilissant dans le coran n'est renvoyé que pour [évoquer] le sort des mécréants. Allah dit: Nous avons préparé un châtiment avilissant pour les mécréants [Sourate Al Nisa 4:37] et Il dit: et un châtiment avilissant attend les infidèles! [Sourate Al Baqarah 2:90], quant aux non mécréants parmi les croyants fautifs, Il ne mentionne pas pour destiné le châtiment avilissant(al mouhîn) mais énorme (al 'azim) et d'autres... Et ceci car Il a dit: Et quiconque Allah avilit n'a personne pour l'honorer [Sourate Al Hadj 22:18] et l'avilissement signifie l'humiliation et le dénigrement et la honte… Et Il est susceptible d'augmenter le châtiment qui ne convient qu'au mécréant, quant au croyant pécheurs il est châtié mais pas avilit…

 

- que le châtiment avilissant leur a été soigneusement préparé. Or le châtiment a été soigneusement préparé pour les mécréants, car l'enfer a été créé comme refuge pour eux, ils ne peuvent en bouger et n'en sortirons pas. Allah dit: Et craignez le Feu préparé pour les mécréants [Sourate Âl-'Imran 3:131]. Quant aux pécheurs parmi les croyants, il leur est possible de ne pas y entrer si Allah leur pardonne. Et s'ils y rentrent, ils en sortiront après un certains temps par leur Tawhid et leur Islam.

Voici pour ce qui concerne la mécréance de l'insulteur.

 

2)      Quant à l'indication du verset sur le fait de le tuer, on a:

 

- la parole du Prophète tel que l'a rapporté Boukhari et d'autres: "Qui s'occupera de Ka'ab Ibnul Ashraf ? Il a offensé Allah et Son Prophète !". Et ce Ka'ab était un juif sous contrat, puis il s'est mit à insulter les musulmans et leur religion. Alors le Prophète a chargé quelqu'un de le tuer. Et Il a considéré l'insulte de celui-ci comme une offense envers Allah et Son Prophète. Ainsi il a permit l'exécution du mécréant sous contrat s'il insulte Allah ou le Prophète ou la religion des musulmans. Donc le mécréant qui n'est pas sous contrat passe avant encore car le dhimmi ou celui sous contrat a des droits que d'autres n'ont pas parmi les mécréants. Et si la sécurité et l'immunité du mécréant sous contrat sont annulées par l'insulte et l'injure de la religion de l'islam, alors de la même manière la sécurité et l'immunité du musulman sont rompus par l'insulte et l'injure de la religion des musulmans.

 

- que Allah les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà . Or Il dit à propos des maudits: Des maudits, où qu'on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement [Sourate Al Ahzab 33:61]. Il nous apprend donc que leur exécution est permise. [Ceci est l'explication donné par Ibn Taymiyyah dans "al sarm al masloul 'ala shatm al rassoul" page 42].

 

Seconde preuve:

 

La Parole d'Allah : Ô vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec

les autres, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte

[Sourate Al-Houjourât 49:2].

 

Autrement dit: avertissement contre le fait de rendre vaines vos oeuvres ou appréhension de leur invalidation, ou se montrer dédaigneux annule vos actions.

L'indication que l'insulteur est mécréant dans ce verset est que le fait d'avoir toutes les oeuvres

rendues vaines est une particularité des mécréants. Allah dit: Et ceux qui parmi vous abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions [Sourate Al Baqarah 2:217] et Il dit: Si tu donnes des associés à Allah, ton oeuvre sera certes vaine [Sourate Al Zoumar 39:65] à l'opposé de l'annulation d'un acte d'adoration précis qui peut être arrêté à cause de l'absence d'une condition [de validité] ou autres.

 

Donc si le fait de lever sa voix au dessus de la voix du Prophète sans [mauvaise] intention ni  sentiment fait craindre à ses compagnons que leur action rende vaine leurs oeuvres et ne soit donc  autre chose  qu'un annulatif parmi les annulatifs de l'islam, que dire du fait d'insulter le Prophète  ou d'insulter la religion provenant d'Allah ou d'insulter Allah lui-même avec [mauvaise] intention et sentiment et avec vigueur? Point de doute que le coupable d'une telle action voit ses oeuvres s'annuler d'un plus haut niveau encore et qu'il est mécréant apostat s'il était d'origine musulmane et que se rompt son contrat ou son statut de dhimmi et s'en va l'immunité de son sang et de ses biens s'il était sous contrat ou dhimmi.

 

L'Imam Abdallah Ibn Ahmad Ibn Hanbal a dit: "J'ai questionné mon père à propos d'un homme (en colère) qui dit à un autre: "O fils de ci et ça, toi et Celui qui t'a créé!". Il a dit: "Cette personne a apostasié de l'islam". J'ai demandé: "Faut il lui trancher la tête ?". Il a répondu: "Oui, il faut lui trancher la tête" (Massa'il Al Imam Ahmad p 431).

 

Troisième preuve:

 

La Parole d'Allah : Et si tu les interrogeais, ils diraient très certainement: "Vraiment, nous ne faisions que bavarder et jouer." Dis: "Est- ce d'Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez?" Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru. Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels [Sourate At-Tawba 9:65-66]

 

Ceci est une indication que le fait de se moquer d'Allah ou d'une chose de la religion ou du Prophète est une mécréance et une apostasie après la foi. Donc le fait d'insulter est pire encore que ce soit en plaisantant ou de manière sérieuse. Et ce verset a été révélé en raison d'un groupe qui revenue du Jihaad avec le Prophète se sont mis à se moquer d'entre les sahabas. Et lorsque fut révélé ce verset ils s'excusèrent en disant: "Nous ne faisions que bavarder histoire de passer le temps", en d'autres termes "nous ne faisions que plaisanter et jouer et nous n'avions pas pour but de mécroire, nous ne pensions pas ce que nous disions". Et Allah ne leur dit pas: "Vous avez menti, plutôt vous pensiez ce que vous disiez !" mais il leur dit: Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi sous entendu: "par cette action ci, même si elle n'a pas était fait par I'tiqaad" et de cela il y a une indication que celui qui insulte Allah ou la religion ou le Prophète est mécréant, qu'il ait fait cela pour plaisanter ou de manière sérieuse, et qu'il pensait à la gravité de cette insulte ou non.

 

Et il y a dans cela une réfutation pour les têtes des murji'as qui pense que la mécréance ne se manifeste que dans la croyance (I'tiqaad) ou dans le fait de se légiférer la chose (Istihlal), ou dans le reniement (Juhud)…etc.

Et si on demande: "Pourquoi le Prophète ne les a pas fait exécuter à partir du moment où ils ont mécru et apostasié par cette parole là ?"

Nous disons: le shaykh Al Islam (Ibn Taymiyyah ) a répondu à cela d'une manière semblable à ça: qu'ils se sont retrancher derrière le repentir comme c'est notifié dans les causes de la révélation, et cela est apparent dans Sa Parole : Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels , donc celui qui s'est repentit d'un repentir sincère, Allah lui a pardonné et celui qui s'est repenti hypocritement et par crainte du véritable commandement a été protégé par cela dans l'ici-bas, dans l'ici-bas uniquement, quant au jour du jugement sa destinée sera la destinée des hypocrites. Et ceci est la raison pour laquelle le Prophète les a laissé et ne les a pas tous exécutés… Et cette avis a également était défendu par l'Imam Ibn Hazm . (voir al mahala 207/11).

 

Quatrième preuve:

 

[Comme déjà mentionné] l'histoire du juif Ka'ab Ibnul Ashraf que le Prophète avait fait promettre de ne pas aider les mécréants contre lui et de ne pas le combattre... Lorsqu'il a insulté le Prophète affreusement, le Messager d'Allah a dit comme mentionné dans le hadith agréé par tous: "Qui s'occupera de Ka'ab Ibnul Ashraf ? Il a offensé Allah et Son Prophète !" alors Muhammad Ibnu Maslama s'est levé et a dit: "Moi, Ô Messager d'Allah ! Aimerais-tu que je le tue ?" Il  a répondu: "Oui…" jusqu'à la fin du hadith (rapporté par Boukhari et Mouslim) où il y a l'histoire de son assassinat et ceci était un meurtre sans combat d'une armée ni bataille...

 

Et celui-ci était sous contrat donc protégé dans sa personne et ses biens. Et malgré cela, lorsqu'il a  insulté le Prophète, s'est rompu son pacte qui spécifié sa sécurité et son immunité et il a était tué. Et ce récit a été utilisé par l'Imam Shafi'i pour dire que le dhimmi qui insulte le Prophète peut être tué et que son alliance de protection de sécurité est rompu.

 

Et le dhimmi (sujet des musulmans) est le Juif ou Chrétien qui paye le tribut (Jizyah) à l'état islamique et qui se soumet à ses lois et qui respecte la religion des musulmans et ne prône pas son

shirk ou son kufr entre eux… Passe donc avant le fait de tuer celui qui n'a même pas de pacte ni le statut de dhimmi et qui insulte Allah ou Son Prophète ou la religion des musulmans.

Et il en va de même pour celui qui est d'origine musulmane s'il insulte. Car si le mécréant sous contrat, juif ou chrétien ou autre, est exécuté s'il insulte notre religion ou Prophète alors qu'il ne croit pas en notre Prophète ou notre religion, plutôt il croit en leur fausseté et ne les suit pas, alors passe avant le fait de tuer celui se réclame de l'islam et qui sait que l'islam est la vérité et qui témoigne que Allah est son Seigneur et Patron et que Muhammad est le Messager d'Allah puis qui insulte Allah ou sa religion de vérité ou son Prophète, l'élu Muhammad

.

Cinquième preuve:

 

Ce qui a été rapporté par Al Sha'bi d'après 'Ali à propos d'une juive qui a injurié le Prophète et qui était insolente à son égard, alors un homme l'a étranglé jusqu'à ce qu'elle meurt et le Prophète de laisser faire et ne pas réclamer le prix du sang (rapporté par Abou Daoud et d'autres).

 

Shaykh Al Islam a dit: "Ce hadith est bon et Al Sha'bi a vue 'Ali et l'a rapporté de lui. Et même

s'il y avait un intermédiaire, Al Sha'bi est considéré par les savants comme quelqu'un de véridique dans ses rapports et ils ne lui connaissent de moursal (hadith remontant au Prophète) sans qu'il ne soit authentique. Et il est parmi les plus savantes personnes dans les récits provenant de 'Ali et parmi ses plus grands compagnons. Et ce hadith est renforcé par le récit d'Ibnul Abbas ". (finde citation)

 

Et il (Ibn Taymiyyah ) dit: "Ce hadith est un indication sur la permission de tuer une femme

qui injurie le Prophète et une preuve sur le fait de tuer le dhimmi et de tuer le musulman ou la

musulmane, s'il insulte, plus encore car cette femme était dépositaire d'une trêve puisque lorsque le Prophète a dirigé Médine et qu'il a appelé l'ensemble des juifs et ceux qui y résidaient, ils ont

cosigné inconditionnellement et il n'a pas appliqué sur eux la jiziyah". (fin de citation)

 

Et il est connu que la femme mécréante est, chez les musulmans, protégé du fait d'être tué de par  son statut de femme et ce même si elle n'est pas dhimmi ou sous contrat parce que le Prophète a  interdit le meurtre de femmes durant la bataille, du moins de celles qui ne sont pas des guerrières  combattantes. On apprend ainsi que celle qui insulte Allah ou Sa religion ou Son Prophète ou  qui les injuries ont le statut de la combattante qui fait la guerre à la religion d'Allah . Et cela est également une preuve pour la seconde question, concernant "la permissivité de tuer celui qui insulte Allah ou Sa religion ou Son Messager pour un musulman isolé". Si le dirigeant manque à appliquer sur la population islamique le jugement révélé par Le Tout Miséricordieux ou que le gouvernement est au main des têtes de la mécréance, parmi ceux qui ne se soucient pas du jugement d'Allah ou offensent le Tout Miséricordieux… et bien on a dans ce hadith [un exemple de] un homme qui a tué cette femme de lui même, sans revenir (demander l'autorisation) au Prophète et que lorsque le Prophète a entendu parlé de l'affaire, il ne lui a pas reproché le meurtre de cette femme et n'a pas ordonné de verser le prix du sang et n'a pas dit que ceci était réservé au dirigeant et de son ressort, et il ne l'a pas considéré comme un mounkar, ni n'a réprimandé celui qui l'a fait, plutôt il a approuvé et laissé verset son sang...

 

Et le Shaykh Al Islam a rappelé dans d'autres preuves ce qui argumente ces questions et il a

justifié cela en disant: "Et ceci car il est obligatoire de le tuer dans le sens où il complote contre la religion et la perverti, et ce n'est donc pas pareil au fait de tuer à cause du péché d'adultère ou

autre" (voir résumé de al sar al masloul pg 61)

 

Et il y a donc en cela une différence entre l'application des peines légales des désobéissants pour le reste des péchés et entre la peine légale de celui qui lance des propos injurieux au Seigneur des

mondes ou Sa religion ou sur le Prophète de tous les musulmans. Donc pour le fait de tuer celui qui insulte Allah, s'il s'agissait d'une peine parmi les peines légales, elle serait comparable au fait de tuer un combattant qui fait la guerre aux musulmans or celui qu'il est nécessaire de tuer, "il est permit à tout le monde de le tuer" (règle de jurisprudence énoncé par Ibn Taymiyyah pg 268).

 

Le Shaykh Al Islam a dit dans le même sujet: "Et il y a beaucoup [de choses dites] sur le fait de tuer l'insulteur sans l'accord préalable de l'Imam, et ceci est [en règle général] un droit réservé à l'Imam (le dirigeant), cependant l'Imam doit gracier celui qui a appliquer une sentence obligatoire sans son consentement préalable" (fin de citation).

 

Je dis: ceci est un droit réservé lorsqu'il y a présence de l'Imam appliquant sur la population islamique le jugement par la shari'ah du Tout Miséricordieux. Par contre s'il n'y a pas de tel Imam et que le gouverneur fait parti des têtes de la mécréance qui pousse les gens à adorer sa propre législation de mécréance, alors il n'y a pas dans cela une violation du droit d'un musulman, oui, il y a par contre une violation du droit du Taghout mécréant et vain pour qui a légiféré les divinités discordantes de leurs constitutions forgées. Il a donc approuvé ce genre de violation de droit et l'a  cautionné parce que ceci est une application pratique du désaveu de leur personne ainsi que du  reniement de leurs lois forgées. Que soit donc facilité cela et bénit soit celui qui viole ce droit.

 

Conséquence :

 

Comme le sang du critiqueur de la religion d'Allah ou de l'insulteur d'Allah ou du Prophète  est permis, sa sentence est celle relatif au sang de celui qui combat les musulmans, qu'il soit homme ou femme, et peu importe que fût sa religion et sa doctrine, de la même manière pour la sentence relative à son argent, il appartient à celui qui le tue parmi les musulmans.

 

Le Prophète , dans un hadith que rapporte Boukhari dans son sahih, a dit: "Celui qui tue un  combattant obtient sa dépouille" et les mots "celui qui tue un combattant" signifie "parmi les  mécréants combattant" et le mot "dépouille" signifie: tout ce qui se trouve avec le mécréant lorsqu'il l'a tué comme monture ou habit ou chamelle de bonne race ou arme ou argent.

 

Et il n'a pas voulu dire: "Ceci est restreint au situation de combat dans la bataille" parce que le  texte est général, donc ceci est permit qu'il l'ait tué durant la bataille ou qu'il l'ait tué après l'avoir  ligoté ou par ruse. L'exemple est à prendre dans le sens général du texte et il ne convient pas de le  restreindre à la cause. Et Ibnu Hazm a répondu [à cela] dans son mahala et a retiré les doutes de  celui qui a embelli la modification de cette généralité (cf mahala 7/336 question 955).

Et confirme cela ce qui a été rapporté par Al Boukhari dans son Sahih du hadith de Salamata Ibnul Aqoua' qui a dit: "Arriva auprès du Prophète un oeil parmi les mushrikines (càd un espion ou agent travaillant à la solde des koufars combattant la religion d'Allah et des musulmans). Il s'assit auprès de ses compagnons qui discutaient puis changea de place. Le prophète dit alors: "sollicitez le et tuez le !". Salamat dit: "alors je l'ai tué". Le Prophète distribua ensuite ses dépouilles" (voir Fath Al Majid 6/168). Ceci donc pour quelqu'un que les compagnons ont tué et on a pris ses dépouilles et ce n'était ni dans une bataille ni une guerre, plutôt, comme affirmé dans une version disponible chez d'autres que Boukhari, qu'il l'a suivit jusqu'à ce qu'il fasse baraqué sa chamelle puis l'a tué. Ensuite il est revenu vers elle pour la mener... Et apprend que ceci est parmi les meilleurs gains car c'est le butin qu'Allah a rendu licite pour cette oummah contrairement aux restes des communautés et notre Prophète n'était ni forgeron ni menuisier mais il était un combattant et son salaire et son gagne-pain provenait de là, comme le mentionne le hadith: "Mon rizq (fortune, vivre) a était placé à l'ombre de ma lance" (Rapporté par Ahmed et Ibn Maja).

 

Ainsi ceci est parmi les meilleurs gagne-pain et les plus complet car c'est le salaire de notre Prophète .

 

Et apprend que la généralité du premier récit confirme absolument ce verdict même si le dirigeant musulmans est absent... et prouve également cela ce que fit Abu Bassir quant il s'infiltra dans la caravane des Qouraïch et leur troupe de voyageurs puisqu'il n'était pas entrée avec le consentement officiel de l'Etat Islamique et il ne pouvait même pas faire cela en vertu des clauses  présentes dans le pacte qui a été conclut entre le Prophète et les mécréants de Qouraïch. Pour  preuve, les Qouraïch ne demandèrent pas au Prophète de verser le prix du sang de l'ouvrier qu'a  tué Abou Bassir ni ne l'ont responsabilisé de ce qu'il a pillé de leur caravane et troupe de voyageurs.

 

En fait leur relation avec le Prophète était alors celle de mécréants sous contrat. Mais par rapport à Abou Bassir , ils étaient des mécréants combattant car il était toujours pourchassé par eux puisqu'ils ont tenté de le capturé et le tuer. Et en rapport on a dans le Boukhari un résumé  englobant l'histoire du pacte de Houdaybiya. Tu la trouveras dans "Le chapitre des conditions" sous l'intitulé "Conditions du Jihaad et des accords avec les ennemis.." (Sahih Boukhari 5/329).

 

Et dans son histoire ci, qu'Allah l'agréé, il y a un autre intérêt majeur: le fait qu'il y a ici une règle  importante qu'il faut observer dans de telles situations: c'est qu'il ne s'en est pas suivie de préjudice à autre que lui parmi les musulmans. Donc ce qu'a fait Abou Bassir n'a pas été imputé au Prophète et ses compagnons et n'a pas porté préjudice au groupe des musulmans. Pour cela, il  faut analyser la balance des intérêts (mizanu-l-massaleh) et celle des dégâts islamiques (al maffased al-shar'iyah), voir les choix du moment et les opportunités présentes et s'il faut vraiment avoir recours à un escadron ainsi qu'à la ruse et tout autre moyen légiféré avec les mécréants qui nous combattent. Le Mouwahid à notre époque est une marchandise précieuse et un objet rare. On ne doit pas permettre son effusion de sang en échange du sang d'un seul porc. Il convient donc d'être avare pour ce qui est plus grave et qui est une plus grande exaction chez les ennemis. Dans la biographie de l'élu on voit que sa considération augmenté dans ce genre de question.

Et celui qui est affaibli dans pareil cas, il ne lui est pas permis de s'asseoir ni de manger ni d'être  souriant en face de l'insulteur. Plutôt il est obligatoire de le désapprouver par la langue s'il ne peut le faire par la main et s'il est affaibli dans sa langue, il doit faire apparaître la colère sur son visage et blêmir (de rage) pour l'affliger ou qu'il s'éloigne de son assemblée par peur de devenir comme lui car Allah dit: Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci: lorsque vous entendez qu'on renie les versets (le Coran d'Allah et qu'on s'en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu'à ce qu' ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. Allah rassemblera, certes, les hypocrites et les mécréants, tous, dans l'Enfer [Sourate An-Nisa' 4:140]

 

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